La diversité caractérise la Une des quotidiens parvenus ce vendredi à l’APS avec toujours une part non négligeable pour les sujets politiques. C’est le cas avec l’AS qui joue les prolongations avec les dissensions internes au sein du Parti socialiste (PS, mouvance présidentielle) en titrant : "La purge des pro-Khalifa continue au PS". Le quotidien précise en sur titre : "sept autres socialistes exclus". "La liste des responsables exclus du parti socialiste s’allonge.
De 65 au sortir de la réunion du bureau politique samedi dernier, elle passe à 72 suite à l’ajout de certains militants de la diaspora, également exclus", écrit le journal. Sur ce même sujet des "exclus des socialistes", Le Quotidien informe que "Abdoulaye Elimane tient bien sa Kane". Le journal, dans un titrage incitatif, laisse entendre que l’universitaire, ancien porte-parole du PS dont l’exclusion avait été annoncée par des médias est toujours membre de l’ancien parti au pouvoir. Citant l’actuel porte-parole des Socialistes, Abdoulaye Wilane, le journal indique : "ce serait faire injure à nous-mêmes que de l’exclure".
Sud Quotidien fait aussi dans le titrage politique renseignant à sa Une : "Idy, à l’épreuve de Gakou". Le premier quotidien privé suggère que le patron de Rewmi (opposition), l’ancien Premier ministre du Sénégal doit faire face à Malick Gakou, un autre leader de l’opposition pour la candidature de la coalition "Mankoo Taxawu Senegaal" à la présidentielle 2019. Les sujets politiques intéressent également Le Témoin et WalfQuotidien qui reviennent sur les informations concernant le futur siège de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir).
Quand le premier quotidien cité parle de "Controverse autour d’un siège", WalfQuotidien évoque des "Questions autour d’un siège". Les deux quotidiens, l’Observateur et Enquête ont préféré donner la parole au président de l’UMS (Union des magistrats du Sénégal), Souleymane Teliko. Le quotidien du groupe Futurs médias fait part d’un "coup de gueule du président des magistrats" tandis que l’Enquête parle de "jugement de Téliko". Dans un véritable réquisitoire, le président de l’UMS évoque différents sujets, estimant que : "la tutelle dispose indirectement du moyen de s’immiscer dans le traitement des affaires pénales".
Souleymane Teliko laissen entendre, dans l’Obs, que "les magistrats sont maintenus dans une situation de précarité totale" et que "le Sénégal doit disposer d’un CSM dirigé par des personnalités qui n’ont aucun lien avec l’Exécutif". Par ailleurs, les publications Libération et Le Soleil ont fait cavaliers seuls. Quand le premier affiche en manchette l’histoire de la traque des biens mal acquis avec ce qu’il appelle "la tontine de Bibo and Co",
un ancien prévenu de la CREI (Cour de la répression de l’enrichissement illicite), l’autre évoque la modernisation des daaras (écoles coraniques) avec les "2232 ’oustaz’ (qui) se laissent convaincre". Vox Populi donne la parole au Directeur général de la Sénélec Mouhamadou Makhtar Cissé qui fait remarquer que "malgré la baisse de 10 pour cent, l’électricité reste chère…". "En 2020, avec l’arrivée du gaz, on pourra envisager une baisse sérieuse du prix de l’électricité", rassure le DG Makhtar Cissé. SD/PON
1 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2018 (12:01 PM)Est-ce ainsi que l'on va cOnstruire le Sénégal., c'EST TRES GRAVE
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